Réseau européen d’éthique sur la maladie d’Alzheimer (1)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2008

Le ministère allemand de la Santé a organisé le 1er septembre 2008 un atelier européen d’éthique à Berlin, réunissant des décideurs politiques, des aidants, des spécialistes de l’éthique, des associations Alzheimer et des chercheurs, dans le but de constituer un réseau européen d’éthique sur la maladie d’Alzheimer. Florence Lustman, coordinatrice du plan Alzheimer français, y a présenté les mesures du plan concernant l’éthique, notamment le maintien de l’autonomie des personnes malades, la nécessité de les impliquer dans les actions affectant leur vie, de les informer sur leur diagnostic et de les soutenir après cette annonce. L’idée d’un réseau européen d’éthique sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées a été proposée par Michael Schmieder, directeur de l’Institut Sonnweid (Suisse). Il s’agit de lancer une plateforme européenne offrant des informations sur des situations conduisant à un conflit éthique dans le domaine des soins et de l’accompagnement. Ce projet est soutenu par Alzheimer Europe. Pour Ulla Schmidt, ministre de la Santé, le débat social et éthique sur la maladie d’Alzheimer est indépendant des réponses socio-politiques, et il est important de s’appuyer sur une expertise commune, passant par un échange d’expériences et de savoir-faire, pour diffuser les meilleures pratiques. Selon elle, la conférence de Paris d’octobre 2008 a apporté le message clair que les questions éthiques étaient réellement sur l’agenda européen, à travers le discours jugé « impressionnant » du président du Conseil des ministres européens sur ces questions.
Dementia in Europe , 2 décembre 2008.