Unité libération-sécurité

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 février 2009

Ces deux concepts sont souvent présentés comme antagonistes. L’unité spécifique Alzheimer du pavillon Argyll de Sherbrooke (Québec), qui héberge trente-six personnes au stade sévère de la maladie, se veut chaleureuse, familiale et sécuritaire. ” Dans ce concept d’unité libération-sécurité, tout a été mis en place pour permettre aux résidents d’avoir la plus belle vie qui soit, que dans les différents gestes à leur endroit, cela imprime la plus belle trace dans leur mémoire émotive “, explique Camille Dolbec, chef de service, qui ajoute : ” pour nous, ces personnes en perte cognitive n’ont pas été placées par leur famille. On nous les a confiées “. Aménagée au second étage (mais avec un lien de plain pied pour se rendre au ” jardin prothétique ” extérieur, cette ” unité de transition ” est divisée en trois entités familiales de douze résidents chacune, donnant sur un poste central sphérique qui permet au personnel de voir et d’entendre ce qui se passe. Le poste donne sur trois salles à manger recréant l’ambiance familiale. A côté sont aménagés d’autres ” pièces de vie ” : salles de repos et aires d’activités et de loisirs. Deux ilôts constituent les corridors menant aux chambres, vastes et aux normes les plus récentes.
www.cyberpresse.ca, 24 janvier 2009.