Israël : que pense le grand public de l'allocation des ressources ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 septembre 2009

Le diagnostic précoce et les traitements, médicamenteux ou non, augmentent les coûts de prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Si les ressources sont limitées, quelles stratégies privilégier ? P Werner, du service de gérontologie de l’Université de Haifa (Israël), a interrogé six cent vingt-quatre personnes âgées de vingt à quatre-vingt-dix ans, vivant à domicile. Les personnes interrogées devaient dire si elles étaient d’accord ou pas d’accord avec dix-huit critères qui pourraient être utilisés pour établir des priorités d’allocations de ressources dans la prise en charge de la maladie. Le grand public est favorable à un processus multi-critères. Il attribue la pondération la plus importante aux situations présentant un risque vital et aux traitements apportant un bénéfice. Une pondération moyenne est attribuée à la sévérité de la maladie, aux coûts de traitement et à l’équité d’accès aux services. Les valeurs et le niveau d’éducation sont les variables explicatives les plus importantes associées aux préférences des participants. Il serait utile de croiser ces préférences avec celles des médecins et des responsables politiques, conclut l’auteur.

Health Expect. Werner P. Israeli lay persons’ views on priority setting criteria for Alzheimer’s disease. Juin 2009.