Recherche : investir dans la maladie d'Alzheimer

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 septembre 2009

Aux Etats-Unis, le groupe d’étude Alzheimer, un panel indépendant de personnalités politiques de tous bords, co-présidé par l’ancien speaker républicain de la Chambre des représentants Newt Gingrich, et l’ancien sénateur démocrate Bob Kerrey, a calculé que la prise en charge de la maladie d’Alzheimer coûterait aux contribuables l’équivalent de vingt-cinq plans de relance économique. Harry Johns, président de l’Association Alzheimer des Etats-Unis, s’interroge : pourquoi n’investit-on pas plus dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer ? Par ignorance, discrimination selon l’âge, stigmatisation, déni ? Une explication qu’il entend régulièrement dans les coulisses du Congrès est que les décideurs politiques ne peuvent pas choisir d’investir dans une maladie plutôt qu’une autre. Cependant, note-t-il, des investissements stratégiques ont été faits pour la maladie coronarienne, le SIDA et le cancer. La recherche sur la maladie d’Alzheimer conduite par l’Institut national du vieillissement (NIA) représente un investissement de 1.39 dollar par Américain et par an, contre 3.70 dollars/personne/an pour la maladie coronarienne et cinq dollars/personne/an pour le SIDA. Le projet de loi Alzheimer Breakthrough Act, visant une percée scientifique pour le traitement de la maladie, propose un budget de deux milliards de dollars pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer et des mesures pour accélérer le développement de médicaments.

www.reuters.com, 17 septembre 2009. www.prnewswire.com, www.rollcall.com, 21 septembre 2009.