Pays-Bas - petites unités de vie et établissements d'hébergements : quel profil de résidents ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 février 2010

Aux Pays-Bas, le service de soins infirmiers de l’Université de Maastricht et du centre de recherche sur l’autonomie et la participation de l’Université de sciences appliquées de Heerlen, a étudié sept cent soixante-neuf personnes atteintes de démence et nécessitant une charge en soins infirmiers élevée : trois sur quatre vivant en établissement d’hébergement (services de psychogériatrie) et un sur quatre dans une petite unité de vie (maximum de huit résidents par maison ou unité). Bien que la charge en soins infirmiers soit identique dans les deux groupes, les résidents des petites unités de vie présentent un statut cognitif et fonctionnel plus élevé que les résidents des établissements d’hébergement. Selon les auteurs, cette différence est probablement liée à un processus de sélection favorisant les personnes les plus autonomes dans les petites unités de vie. 54.2% des personnes malades ont un score cognitif élevé en petite unité de vie, contre 32.2% en établissement. 34.1% ont un score fonctionnel élevé en petite unité de vie, contre 12.3% en établissement.

BMC Health Services Research. Verbeek H et al. Small-scale, homelike facilities versus regular psychogeriatric nursing home wards: a cross-sectional study into residents’ characteristics. 29 janvier 2010.