Environnement, troubles du comportement, qualité de vie : quel lien ?
Échos d'ailleurs
Une équipe de l’Université Johns Hopkins de Baltimore (Etats-Unis) a étudié la relation entre l’environnement physique des logements regroupés avec services (assisted living) et la santé des résidents atteints ou non de démence, dans une étude prospective de cohorte randomisée portant sur trois cent vingt-six personnes. Les chercheurs ont utilisé les échelles TESS-NH/RC (Therapeutic Environmental Screening Scale for Nursing Homes and Residential Care) et AL-EQS (Assisted Living Environmental Quality Score) pour l’évaluation de la qualité environnementale des lieux de vie, l’inventaire neuropsychiatrique (NPI) pour les troubles du comportement et l’échelle spécifique ADRQL (Alzheimer Disease Related Quality of Life) pour la qualité de vie. Les chercheurs observent une association significative entre le score de qualité environnementale du lieu de vie, l’intensité des troubles du comportement (ceux-ci diminuent avec une haute qualité environnementale), la qualité de vie, le nombre de chutes. L’effet de l’environnement pourrait être plus marqué chez les résidents non atteints de démence. Les modifications de l’environnement qui améliorent la vie privée des résidents (privacy) et la mise en place de boutons d’appel et de téléphones peuvent améliorer le bien-être des résidents, soulignent les auteurs.
Int J Geriatr Psychiatry. Bicket MC et al. The physical environment influences neuropsychiatric symptoms and other outcomes in assisted living residents. 14 janvier 2010.