Facteurs de risque vasculaires et psychosociaux de la démence

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2010

L’équipe de Laura Fratiglioni, épidémiologiste au service de neurobiologie et sciences des soins dans la société de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), fait le point sur la recherche multidisciplinaire impliquant l’épidémiologie, la neuropathologie et la neuroimagerie, qui a apporté des preuves modérément fortes concernant le rôle des facteurs vasculaires et des troubles associés (pression artérielle élevée au milieu de la vie, obésité, diabète, lésions cérébrales micro-vasculaires, consommation de tabac) comme facteurs de risques, et le rôle probable des facteurs psycho-sociaux (niveau d’éducation élevé, activité mentalement stimulante, engagement social, exercice physique) comme facteurs protecteurs dans le développement et la manifestation clinique du syndrome démentiel, dont la maladie d’Alzheimer est l’une des composantes. La mise en oeuvre d’interventions multi-domaines sur le long terme, destinées à modifier les multiples facteurs de risque et à maintenir des styles de vie socialement intégrés et des activités mentalement stimulantes est susceptible de retarder la survenue clinique de la maladie d’Alzheimer et de la démence, et donc de réduire son fardeau aux niveaux individuels et sociétal.

J Alzheimers Dis. Qiu C et al. Vascular and Psychosocial Factors in Alzheimer’s Disease: Epidemiological Evidence Toward Intervention. 24 février 2010.