Avoir un but dans la vie : un facteur protecteur ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2010

Voir la vie de façon positive est-il un facteur psychosocial associé à la prévention du déclin cognitif ? L’Université Rush de Chicago (Illinois, Etats-Unis) a suivi pendant quatre ans neuf cent cinquante et une personnes sans démence à l’inclusion, participant au programme sur la mémoire et le vieillissement ; 16.3% d’entre elles ont développé une maladie d’Alzheimer. Les 10% de personnes ayant le score le plus élevé sur la mesure de l’objectif de vie (purpose in life) ont un risque 2.4 fois plus grand d’échapper à la maladie d’Alzheimer que les 10% de personnes ayant le score le plus bas sur la même échelle. Cette association persiste quel que soient l’âge ou le sexe, le niveau de dépression, la névrose, la taille du réseau social et le nombre de maladies chroniques. Avoir un objectif de vie est également associé à la réduction du risque de déficit cognitif léger (MCI) et à un déclin cognitif plus lent.
Greg Cole, neurologue à Los Angeles, se demande s’il est réellement possible de séparer le fait de ne pas avoir d’objectif de vie et une dépression légère.

HealthDay, 2 mars 2010. Arch Gen Psychiatry. Boyle PA et al. Effect of a purpose in life on risk of incident Alzheimer disease and mild cognitive impairment in community-dwelling older persons. Mars 2010.