Prévention : quel impact potentiel ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 avril 2010

Selon une méta-analyse de soixante-dix articles portant sur les facteurs de risque de démence, menée par un panel de onze experts épidémiologistes britanniques et suédois coordonnés par le Professeur Clive Ballard, directeur de la recherche de la Société Alzheimer, l’approche la plus prometteuse pour réduire le risque de démence est probablement une intervention non spécifique pour promouvoir une bonne santé, l’exercice physique étant une composante clé. Il existe un niveau de preuve élevé pour les interventions suivantes, qui ont un effet protecteur : faire de l’exercice physique (à tout âge), réduire l’obésité au milieu de la vie, optimiser la tension artérielle et réduire le cholestérol au milieu de la vie, ne pas fumer. Les experts soulignent que l’amplitude de cette réduction du risque ne dépasserait pas 15 à 20% pour une personne ayant le style de vie le plus favorable (combinant l’ensemble des facteurs de protection). L’impact potentiel a été estimé par modélisation mathématique, prenant en compte l’effectif probable des personnes à risque, l’impact de la modification des facteurs de risque et l’augmentation des cas de démence. Les experts estiment qu’il ne serait possible, avec un programme de prévention adéquat, de réduire la prévalence de la démence que de 2% par an seulement à partir de 2012. L’intervention étant non spécifique, ce programme permettrait également de réduire le risque de maladies cardiaques, d’accident vasculaire cérébral et de diabète.

www.alzheimers.org.uk , mars 2010. BBC Smart Thinking: Cheating Dementia Summary of BBC Dementia Panel Discussion . 6 Janvier 2010.