Modèles animaux : maladie d’Alzheimer (1)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juillet 2010

Selon KR Zahs et KH Ashe, des services de neurologie, biologie intégratrice et physiologie de l’Université du Minnesota à Minneapolis (Etats-Unis), de nombreuses molécules améliorent les déficits cognitifs ou la neuropathologie de type Alzheimer chez des souris transgéniques, mais ces avancées sur ces modèles animaux ne se sont pas traduites en traitements probants chez l’homme. Les études chez la souris ont mis en avant le rôle des oligomères bêta-amyloïdes solubles et de la protéine tau soluble dans la pathogénèse de la maladie d’Alzheimer. Ces études étayent l’hypothèse d’un dysfonctionnement des synapses déclenché par les oligomères solubles, la mort neuronale et le déclin cognitif sévère étant associées à des formes anormales de la protéine tau. Toutefois, les chercheurs estiment que la plupart des modèles transgéniques de souris utilisés aujourd’hui ne simulent que la partie asymptomatique de la maladie d’Alzheimer, et que les résultats des études d’intervention sur ces modèles ne devraient être considérés que du point de vue de la prévention primaire (éviter que la maladie n’apparaisse).

Neuron. Ashe KH et Zahs KR. Probing the biology of Alzheimer’s disease in mice. 10 juin 2010. Trends Neurosci. Zahs KR et Ashe KH. “Too much good news” – are Alzheimer’s mouse modes trying to tell us how to prevent, not cure, Alzheimer’s disease? 3 juin 2010.