Dénutrition Mai 2009
Recherche
Les personnes âgées ne mangent pas toujours suffisamment pour couvrir leurs besoins. Perte musculaire, épuisement, risques de chute, vulnérabilité aux maladies infectieuses et aggravation des maladies chroniques sont les conséquences directes de la dénutrition, qui toucherait 20% à 30% des personnes âgées dépendantes vivant à domicile ou en institution, ce qui représente près de quatre cent mille personnes. L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), qui a entrepris une évaluation documentée des besoins nutritionnels chez les personnes âgées de plus de soixante-dix ans, fragiles ou atteintes de certaines maladies, afin d’adapter leur prise en charge nutritionnelle. En cas de dénutrition chez ces personnes, l’AFSSA recommande d’augmenter les apports quotidiens en prenant en compte, notamment, la corpulence, l’activité physique et la réponse nutritionnelle à la prise en charge. L’exercice physique associé à une prise en charge nutritionnelle est reconnu dans tous les cas comme bénéfique pour les personnes âgées fragiles. Chez les personnes âgées souffrant de maladie d’Alzheimer, présentant des escarres, une fracture du col du fémur ou des infections, des apports énergétiques et en protéines plus élevés (30-40 kcal/kg/jour et 1,2-1,5 g/kg/jour de protéines) sont justifiés en cas de dénutrition.
www.senioractu.com, 5 mai 2009. Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur l’évaluation des besoins nutritionnels chez les personnes âgées fragiles ou atteintes de certaines pathologies afin de définir des références nutritionnelles permettant d’adapter leur prise en charge nutritionnelle. www.afssa.fr, 9 janvier 2009.