Lutter contre l’obésité

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Date de rédaction :
01 décembre 2009

Le surpoids ou l’obésité au milieu de la vie sont des facteurs de risque de déclin cognitif et de survenue de la maladie d’Alzheimer. L’une des molécules permettant de réguler la prise de poids est la leptine une hormone protéique produite par les cellules adipeuses, et qui est impliquée dans la réduction de l’appétit. Quel rapport ? La leptine facilite la plasticité synaptique dans l’hippocampe, l’élimination du peptide bêta-amyloïde et améliore les performances cognitives dans des modèles animaux du vieillissement et de la maladie d’Alzheimer. Une étude prospective, menée par Sudha Seshadri, professeur associé de neurologie à l’Université de Boston (Massachusetts, Etats-Unis), auprès de deux cents personnes suivies pendant huit ans, dans le cadre de la Framingham Heart Study , montre qu’un niveau élevé de leptine circulante est associé à une réduction du risque de développer la maladie d’Alzheimer. Les 25% de personnes présentant le taux de leptine le plus faible ont un risque de 25% à douze ans. Chez les 25% de personnes ayant le taux le plus élevé, ce risque tombe à 6%. Toutefois, les chercheurs ne recommandent pas de prendre de la leptine : des études chez l’animal, puis chez l’homme, seront nécessaires.

HealthDay, nih.gov, www.newswise.com , 15 décembre 2009. JAMA. Lieb W et al. Association of plasma leptin levels with incident Alzheimer disease and MRI measures of brain aging. 16 décembre 2009.