Repenser la communication : l’insuffisance cérébrale (2)
Société inclusive
Pour Olivier Drunat, il faut repenser la communication sur la maladie d’Alzheimer : la vision actuelle étant davantage centrée sur les déficits, les incapacités des patients et la pénibilité des aidants, que sur la capacité d’adaptation des personnes malades et de leur entourage. C’est la nosographie qui doit évoluer : la démence à son état de syndrome ne doit pas être confondue avec les pathologies, notamment la maladie d’Alzheimer. Olivier Drunat préfère parler d’ « insuffisance cérébrale », au même titre que pour tout autre organe, caractérisée par un terrain, avec des formes cliniques, aigües comme le syndrome confusionnel et des formes chroniques, comme les démences. Les pathologies et la localisation des lésions marquent l’expression clinique. Le seuil de défaillance cérébrale est atteint par des lésions et des pathologies organiques directes et/ou indirectes (bas débit sanguin cérébral) et/ou par des facteurs intercurrents.
Drunat O. Alzheimer : le poids des maux et le choc des clichés ! Neurologie Psychiatrie Gériatrie 2010 ; 10(59) : 191-192.