Présence silencieuse, de Laurence Kirsch
Société inclusive
La réalisatrice a suivi pendant deux ans la lente et inexorable progression de la maladie d’Alzheimer de son père. « Comment réagir face à cette souffrance qu’engendre la dégénérescence de l’être aimé ? » interroge-t-elle. « Je ne voulais pas que celle-ci soit vaine, je voulais que tout cela prenne du sens, que la dégénérescence ne soit pas que perte et indifférence. Alors j’ai désiré renverser la situation, faire en sorte que cette « dégénérescence » devienne génératrice. Comme un défi, je m’y suis attelée, et j’ai filmé ce parcours ». explique la réalisatrice sur Cinemed. Elle est venue témoigner, à l’occasion de la semaine bleue, lors d’un évènement organisé par le centre intercommunal d’action sociale de la Communauté de communes du Haut-Minervois (Aude). « Un film douloureux et lumineux, un témoignage pudique et émouvant qui n’a pas laissé le spectateur indifférent et qui a permis de poser un autre regard sur cette maladie », écrit le Midi libre.
www.midilibre.com, 28 octobre 2010. cinemed.tm.fr, 22 octobre 2005.