Plan Alzheimer : qu’en pensent les familles ?

Société inclusive

Date de rédaction :
01 février 2011

François Hermel, soixante-treize ans, de Pessac (Gironde), s’occupe de son épouse Odette, atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis 2001. Pour lui, le plan Alzheimer est insuffisant. « le seul point positif, ce sont les formations mises en place pour les aidants. On apprend à écouter et à mieux communiquer avec le malade, et aussi des méthodes de vie », explique-t-il. « La seule chose qu’Odette sache encore faire, c’est débarrasser la table, et jouer au mah-jong sur l’ordinateur. Je ne peux pas m’absenter plus d’une heure ». Au Bouscat, Mme Lahournat, soixante-neuf ans, s’est résolu après quinze ans à faire entrer son mari de quatre-vingt-cinq ans en maison de retraite. « Je devais m’occuper de lui en permanence, et je ne pouvais plus rien faire d’autre. Je déprimais ». Aujourd’hui, c’est la culpabilité qui la ronge, et les difficultés financières : sa retraite, pourtant confortable, ne suffit pas à payer les 2 500 euros par mois d’hébergement.

www.20minutes.fr, 22 février 2011.