Risk assessment and management for living well with dementia, de Charlotte Clarke, Heather Wilkinson, John Keady and Catherine Gibb
Société inclusive
On continue à prendre des décisions au nom des personnes malades. Certaines décisions ont un impact profond sur la vie des personnes. Pour Charlotte Clarke, professeur de recherche en pratique infirmière et doyen associé de l’Université de Northumberland (Royaume-Uni), et ses collègues, il est indispensable de développer des services qui respectent le point de vue des personnes atteintes de démence, pour qu’elles reçoivent des soins et un accompagnement de haute qualité, et puissent vivre une vie qui les valorise. Cela n’implique pas nécessairement l’absence de risque. Une conception courante, mais erronée, est que le risque est toujours dangereux (harmful), mais dans certaines circonstances, les personnes malades peuvent être encouragées à « prendre un risque » pour atteindre leur but. Une autre conception erronée est qu’il serait possible d’éliminer le risque. « Très souvent, nous minimisons un danger potentiel, mais nous en créons un autre. Par exemple, en limitant les mouvements des personnes atteintes de démence pour prévenir les chutes, on peut nuire à leur sentiment de bien-être et d’indépendance. L’auteur appelle cela « le mal silencieux » (silent harm), très nuisible à la personne mais moins visibles pour les familles et les médecins, pour qui l’objectif est de maintenir la sécurité physique de la personne.
Clarke C et al. Risk assessment and management for living well with dementia. London: Jessica Kingsley. 128 p. 2011. ISBN 978-1-84905-005-0. www.jkp.com/blog/2011/05/int-charlotte-clarke-risk-assessment-and-management-for-living-well-with-dementia/.