Le livre de jeunesse : médiateur de parole et de maintien du lien familial (1)

Société inclusive

Date de rédaction :
05 novembre 2011

Pour Martine Dorange, psychosociologue chargée de recherche à la Fondation nationale de gérontologie (FNG), Catherine Ollivet, présidente de France Alzheimer Seine-Saint-Denis et Geneviève Arfeux-Faucher, directrice de recherche honoraire à la FNG, les situations liées à la maladie d’Alzheimer mènent fréquemment à une mise à l’écart des jeunes enfants, « pour les protéger », aggravant ainsi l’isolement du couple aidant/aidé malade, mais aussi suscitant les interrogations des jeunes qui restent sans réponse. A travers un programme intergénérationnel, comprenant le prix littéraire Chronos et des études, la FNG constate que la lecture d’ouvrages traitant du « Grandir Vieillir » et de la maladie d’Alzheimer permet aux jeunes et aux adultes de tous âges de progresser dans leur compréhension du parcours de vie de la naissance à la mort, du rôle et de la place de chaque génération, d’exprimer et de parler de leurs émotions, éventuellement hors cadre familial où l’affect est moins prégnant, de déculpabiliser sans travestir la réalité. Une bibliographie pour enfants et jeunes adolescents est régulièrement mise à jour, et comprend près de cent trente titres abordant la mort.

Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer.www.espace-ethique-alzheimer.org/bibliotheque_rte/pdf/octobre2011/Presentation_FNG_Enfants.pdf, www.prix-chronos.org/, novembre 2011.