Des bénévoles pour égayer les journées des malades

Société inclusive

Date de rédaction :
30 novembre 2011

« La maladie d’Alzheimer ne leur fait pas peur », écrit Faustine Léo, du Parisien. Marie-Hélène, Astrid, Sylvie et Jacqueline, bénévoles à l’association d’aide à domicile Centre 77 (Seine-et-Marne), la côtoient même de près. Depuis un an, elles interviennent un après-midi par semaine en moyenne, permettant le maintien à domicile de personnes malades souvent isolées. L’expérience, unique dans le département, et soutenue par la Fondation Médéric Alzheimer, étant un succès, une deuxième vague de recrutement de bénévoles est en cours. Pour être opérationnel, il faut une journée de formation. « On passe du temps avec les malades. On fait des jeux, des promenades », racontent les bénévoles. « Mais nous ne leur faisons pas de soins. Nous sommes là pour partager de bons moments avec eux, comme une dame de compagnie ». Une psychologue est là en cas de besoin. « Parfois, c’est très dur : il n’y a pas deux malades qui se ressemblent ». « Il faut s’adapter en permanence ». Le rôle du bénévole est encore plus important quand les conjoints sont encore là. « Ils doivent avoir une vigilance de tous les instants, c’est épuisant pur eux. Grâce à nous, ils sortent de leur huis clos », se réjouissent les bénévoles. Fidèles à leur engagement, elles suivront leur malade jusqu’au bout.

Le Parisien, 14 novembre 2011.