Chutes, errance : détecter et alerter (1)

Société inclusive

Date de rédaction :
30 novembre 2011

Selon une enquête 2009 de la Fondation Médéric Alzheimer, le risque de fugue ou d’errance constitue un motif de refus d’admission pour 35% des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ; il en est de même de la déambulation et de la désorientation, pour 9% des établissements.

Pour le Professeur Robert Moulias, président d’Alma France (Allô maltraitance des personnes âgées et/ou des personnes handicapées), « la privation de liberté suscite des difficultés particulières chez les personnes désorientées ; il faut donc les mettre en sécurité sans entraver leur liberté. Les mesures de contention sont exceptionnelles et strictement encadrées. L’enfermement pose un problème éthique : si, en psychiatrie, il protège les autres, la personne désorientée n’est dangereuse que pour elle-même ».

Pour faciliter le repérage des sorties, les technologies s’installent dans de nombreux établissements. Des sociétés de téléassistance proposent différents produits, dont les plus simples sont des médaillons, des téléphones ou des bracelets dotés d’une touche pour déclencher une alerte. Mais ces dispositifs s’avèrent inefficaces si la personne est seule et qu’elle est inconsciente, ou si la personne atteinte de troubles cognitifs égarée n’appelle pas à l’aide.

La Gazette Santé-social, octobre 2011. www.lenouveleconomiste.fr, 24 novembre 2011.