Mémoire en retraite, de Meriem Bousselmi
Société inclusive
« Comment se comporter face à la dégénérescence physique et morale de son propre père, atteint de la maladie d’Alzheimer ? Comment gérer une mémoire défaillante qui gomme un pan de la vie et qui efface même votre propre visage ? Comment ne pas se sentir coupable de ne pas pouvoir aider cette personne tant aimée, chérie et respectée, celle qui vous a donné la vie, à retrouver sa dignité ? Que faire devant un parfait inconnu qui oublie votre nom ? Telles sont les questions brûlantes, voire existentielles, auxquelles la dramaturge et metteur en scène Meriem Bousselmi a essayé de répondre dans Mémoire en retraite », écrit B. Lakani, dans L’Economiste maghrébin. « Un humour noir, certes douloureux, mais qui nous libère de notre propre angoisse ». Produite par le Théâtre national tunisien, subventionnée par l’Etat, interprétée par le duo Slah M’sadak et Kabil Sayari, la pièce évoque le drame d’un fils torturé, incapable de voler au secours d’un père ».
www.leconomistemaghrebin.com, 4 janvier 2012.