IRM fonctionnelle : prédiction du déclin cognitif chez les personnes âgées asymptomatiques
Échos d'ailleurs
Le Dr JL Woodard, du département de psychologie du Wayne State University à Detroit (Michigan, USA), et son équipe ont réalisé une étude prospective portant sur vingt-sept personnes, évaluant les contributions des variables démographiques (âge, sexe, années d’études), génétiques, du volume hippocampique et de l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle dans la prédiction d’un déclin cognitif. A dix-huit mois, sur les soixante dix huit personnes âgées en bonne santé de l’étude, 34.6% des personnes présentaient une diminution de la performance aux tests neuropsychologiques. Les variables démographiques et les antécédents familiaux de démence ne sont pas prédictifs alors qu’une plus grande activité fonctionnelle à l’IRM, l’absence d’allèle APOE epsilon 4 et un gros volume hippocampique étaient associés à une probabilité plus faible de déclin cognitif. La meilleure combinaison permettant d’identifier les individus à capacités cognitives intactes, mais présentant le plus grand risque de développer un déclin cognitif sur une période de temps relativement bref, concernait l’activité cérébrale à l’IRM fonctionnelle et le statut APOE 4.
J Alzheimers Dis. 15 juillet 2010. Woodard JL et al. Prediction of Cognitive Decline in Healthy Older Adults using fMRI.