Modifier les facteurs de risque : quel impact sur la prévalence de la démence ?
Échos d'ailleurs
Un modèle du Centre national pour la modélisation sociale et économique de l’Université de Canberra (Australie) évalue l’impact que pourrait avoir un changement de comportement de la population sur des facteurs de risque modifiables. Cet impact apparaît limité. Le nombre d’Australiens âgés de quarante-cinq ans et plus atteints de démence devrait tripler entre 2006 et 2051, passant de cent quatre-vingt-sept mille à six cent cinquante mille. Une réduction de 5% de la proportion de fumeurs réguliers tous les cinq ans réduirait l’effectif de la population démente de 2% en 2051. Une réduction de 5% du taux de prévalence de l’obésité réduirait celle de la démence de 6%. Un déclin de l’inactivité physique de 5% réduirait la prévalence de la démence de 11%. La persistance de la tendance croissante à l’obésité et à l’inactivité physique aurait pour conséquence une prévalence de la démence plus élevée que prévu.
Nepal B et al. Australas J Ageing 2010; 29(3):111-6. Modelling the impact of modifying lifestyle risk factors on dementia prevalence in Australian population aged 45 years and over, 2006-2051. Septembre 2010. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20815840.