Fixation parentale

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2010

Hannah Osborne, du service de psychologie clinique du Pennine Care NHS Trust à Oldham (Lancashire), Graham Stokes, de la chaîne de maisons de retraite Bupa Care Services à Leeds et Jane Simpson, de la division de recherche en santé de l’Université de Lancaster (Royaume-Uni), ont interviewé cinquante-quatre personnes atteintes de démence, hébergées ou non, sur leurs parents, en complétant le recueil d’information auprès de membres de leur famille. Pour les auteurs, la fixation parentale peut être considérée comme un phénomène psycho-social prenant naissance dans l’environnement, la personnalité pré-morbide et le style d’attachement. Le maintien des conséquences comportementales de la fixation parentale dépend du niveau individuel de fonctionnement exécutif et du genre. Les auteurs discutent ces résultats dans le cadre de l’hypothèse théorique de Miesen : la démence serait un processus de perte activant l’expérience d’un sentiment d’insécurité (feeling unsafe) et le besoin émotionnel de sécurité lié à une figure d’attachement.

Osborne H et al. A psychosocial model of parent fixation in people with dementia: the role of personality and attachment. Aging Ment Health 2010; 14(8): 928-937. Novembre 2010.