La réforme de la détention d’urgence en vertu du chapitre 51
Échos d'ailleurs
Un groupe de travail sur des réformes à effectuer dans le système de santé, créé à Milwaukee (Etats-Unis) par Tom Hlavacek (directeur exécutif de l’association Alzheimer du Sud-Est du Wisconsin), a rédigé un rapport intitulé « Menottés » (handcuffed). Ce rapport propose différentes recommandations dont : réformer le chapitre 51 (qui permet de placer en détention par la police toutes personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présentant des signes d’agressivité, d’agitation ou de confusion), créer un suivi des personnes placées en détention, mettre en place un réseau de centres de soins ainsi que des équipes mobiles de triage et organiser des formations pour les membres de la famille, le personnel infirmier à domicile et les intervenants d’urgence (dont la police), tout en accordant une attention particulière à la gestion de la douleur. Selon le rapport, l’utilisation du chapitre 51 est symptomatique d’un système « cassé », ce qui conduit souvent à l’administration de médicaments psychotropes pour réduire l’agitation et l’agressivité et de produire un état de sédation. Ce groupe de travail comprenait plus de cent membres dont des représentants de la police locale, de maisons de repos, d’hôpitaux, de fondations et du gouvernement.
www.jsonline.com 14 décembre 2010.