Activités de loisirs : quelle efficacité sur le déclin cognitif à court et long terme ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 février 2011

Une étude chinoise en population générale, menée par le service de psychiatrie de l’hôpital Tai Po de Hong Kong auprès de cinq cents personnes d’origine chinoise, âgées de soixante ans et plus, sans troubles cognitifs et suivies pendant vingt-deux mois, montre que des activités de loisirs variées (intellectuelles, sociales, physiques et récréatives) sont associées à une réduction significative de 26% du déclin cognitif global (mesuré par la version cantonaise du test MMSE).

Et à plus long terme ? Une étude d’Ingemar Kåreholt et ses collègues du Centre de recherche sur le vieillissement de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), portant sur une population de mille six cents personnes âgées de quarante-six à soixante-quinze ans, interviewée en 1968 ou 1981, et suivie pendant plus de vingt ans, montre une association significative entre des activités variées d’engagement au milieu de la vie (activités intellectuelles et politiques) et la réduction du déclin cognitif à un âge avancé.

Kåreholt I et al. Baseline leisure time activity and cognition more than two decades later.
Int J Geriatr Psychiatry 2011; 26(1) : 65-74. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21157851. Leung GT et al. Examining the association between late-life leisure activity participation and global cognitive decline in community-dwelling elderly Chinese in Hong Kong. Int J Geriatr Psychiatry 2011; 26(1) : 39-47. Janvier 2011.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21157849.