Risque dépendance : le financement (3)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 novembre 2010

Pour le Club de l’épargne salariale, qui publie une enquête réalisée en partenariat avec l’institut CSA, l’actuelle retraite par répartition ne va pas cesser de se dégrader du fait de la diminution du nombre d’actifs face à la quantité croissante de retraités : il faut donc se constituer une épargne salariale qui aidera à asseoir la retraite et à couvrir en partie la dépendance, le tout dans un contexte de croissance faible. Pour Jean-Hervé Lorenzi, qui préside le Cercle des économistes, une réorientation de l’épargne de l’assurance-vie vers le risque est nécessaire pour financer un nouveau départ de la production en France. Selon lui, cette épargne sera le socle d’une économie qui est à recréer, notamment en faveur des jeunes. En effet, la société lui semble aujourd’hui tétanisée par une aversion au risque, corollaire de son vieillissement. L’assurance-vie concentre actuellement mille deux cents milliards d’euros d’épargne en France. Comment déplacer cette épargne vers les secteurs productifs avec la marge de manœuvre donnée par le long terme ? L’épargne salariale peut être une voie pour y parvenir. Les produits d’épargne individuels doivent faire l’objet d’une gestion collective sur le long terme afin de ne pas négliger l’intérêt des investisseurs individuels, et l’offre doit être lisible.

www.seniorscopie.com, 20 octobre 2010.