Cinquième risque : quelle dose de solidarité ? (13)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 décembre 2010

L’opposition reste sceptique sur l’introduction d’un système assurantiel, sans toutefois fermer la porte à cette éventualité. Si le président du Conseil général du Finistère Pierre Maille a réaffirmé à Landerneau la position du parti qui privilégie la « solidarité » sur le « système marchand », le sénateur socialiste de la Dordogne Bernard Cazeau, membre de la mission commune d’information, reconnaît l’émergence d’un certain compromis : « au début, j’étais pour la solidarité nationale, mais les chiffres m’ont refroidi ». Pour le sénateur socialiste Gérard Miquel, « le système assurantiel ne peut pas être une bonne solution, il est discriminatoire » ; il se dit prêt à accepter une « petite partie assurantielle, qui permettrait de couvrir des frais complémentaires », mais, selon lui, le principe doit rester le système solidaire », qu’il propose de financer par une augmentation de la CSG, plus ou moins élevée. « On verra quels sont les besoins et à quelle hauteur il faut l’augmenter ». Le Parti socialiste, qui « refuse tout catastrophisme », milite pour un « nouveau droit universel à la compensation de la perte d’autonomie tout au long de la vie, quel que soit l’âge de la personne et son type de déficience, financé par la solidarité nationale », déclare quant à elle Charlotte Brun, secrétaire nationale aux personnes âgées, handicap et dépendance du Parti socialiste.

www.lejdd.fr, 22 novembre 2010. www.lefigaro.fr, 23 novembre 2010. www.publicsenat.fr, 17 novembre 2010. www.letelegramme.com, 23 novembre 2010. www.agevillagepro.com, www.lamaisondelautonomie.com, 6 décembre 2010.