Territoires de santé : le zonage en quatre niveaux des ARS (2)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 décembre 2010

Quatre spécificités de la région ont guidé la démarche de définition de ce zonage territorial : le vieillissement de la population, la faible densité auvergnate, la composante fortement rurale et l’éloignement excessif des équipements collectifs pour une partie de la population. Conformément à la loi HPST du 21 juillet 2009 (hôpital, patients, santé et territoires, « le zonage territorial retenu s’appuie sur des critères objectifs de recours et d’accessibilité aux services de santé. Il organise les réponses en quatre niveaux.

Cent vingt trois bassins de santé de proximité constituent le premier niveau dédié à l’observation, en particulier de l’offre de premier recours pour prévoir et susciter les installations et/ou les modes d’organisation des réponses de proximité, dont le pivot naturel est le médecin généraliste. Les bassins de santé de proximité sont ceux des pratiques spatiales de la vie quotidienne. Leur construction est faite autour de la notion de pôle de santé de base (communes comptant a minima un médecin généraliste, un infirmier, un masseur-kinésithérapeute, un chirurgien dentiste, une pharmacie) et de la notion de bassins de patientèles (zones d’attractivité déterminées à partir des déplacements constatés des patients vers leurs médecins généralistes). Chaque bassin de proximité est un regroupement de bassins de patientèle, effectué en privilégiant la meilleure accessibilité géographique (utilisation du distancier de l’INSEE) et en retenant, sauf exception, un seuil de population minimale de 2 500 habitants ».

OBRESA, INSEE, ARS Auvergne. Portrait de santé, l’état des territoires d’Auvergne. Synthèse des monographies des bassins de santé. www.ars-auvergne.fr/portrait_sante.pdf. Décembre 2010. www.leprogres.fr, 13 décembre 2010