Conduite automobile

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 décembre 2010

Perdre son permis de conduire en raison d’une démence peut être traumatisant mais nécessaire. Les émotions attachées à la conduite et la décision de s’arrêter de conduire, le manque de clarté concernant l’accès à l’information, les droits et les responsabilités du conducteur après son diagnostic mettent en lumière le besoin urgent de discussion et d’action, selon Alzheimer Australie, qui propose un article sur la question, vue par les familles des personnes atteintes de démence.

Un essai contrôlé et randomisé du service de psychologie de l’Université d’Alabama à Birmingham, portant sur neuf cent huit conducteurs âgés (âge moyen 73.1 ans) a comparé l’efficacité de trois interventions d’entraînement cognitif sur la conduite automobile (comprenant un maximum de huit séances), centrées respectivement sur la mémoire, le raisonnement ou la vitesse de traitement des informations. Dans les six ans suivant la formation, les personnes ayant bénéficié d’un entraînement cognitif centré sur la vitesse de traitement des informations ont réduit leur risque d’accident responsable de 43% et celles ayant bénéficié d’un entraînement cognitif centré sur le raisonnement de 50%. L’entraînement cognitif centré sur la mémoire n’a eu aucun effet significatif.

Alzheimer’s Australia Library News. Driving and dementia in New South Wales : discussion paper 1.alzheimersnswlibrary.blogspot.com, 20 décembre 2010. Ball K et al. Cognitive training decreases motor vehicle collision involvement of older drivers. J Am Geriatr Soc 2010; 58(11): 2107-2113. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21054291