Dépendance : dépasser les a priori idéologiques

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 février 2011

Le chef de l’Etat a clairement confirmé que l’assurance privée sera l’une des sources de financement, demandant au Conseil économique, social et environnemental de « n’écarter d’emblée aucune solution, y compris celle de l’assurance, pour des a priori idéologiques. L’idéologie n’a rien à faire dans une affaire de cette importance et de cette humanité. Quand nos finances publiques sont dans la situation où elles sont, quand le travail est à ce point taxé, quand cinq millions de Français ont déjà souscrit une assurance dépendance, est-il raisonnable de ne pas s’interroger sur le rôle que peuvent jouer les mutuelles, les compagnies d’assurances et les organismes de prévoyance ? Ne fermons pas le débat avant de l’avoir ouvert ! ». Avec toutefois un encadrement strict pour éviter des abus, et une aide à la souscription : « personne ne devra être tenu à l’écart de cette couverture ou pénalisé, ni à cause de son âge, ni à cause de son état de santé, ni à cause de son niveau de revenus ». Sur ce sujet controversé, le chef de l’Etat s’est toutefois voulu rassurant en affirmant qu’il n’avait « pas l’intention d’utiliser la dépendance pour privatiser insidieusement l’assurance maladie ».

www.unaf.fr, Actualités sociales hebdomadaires, Les Echos, Le Monde, Le Figaro, 9 février 2011. www.elysee.fr, 8 février 2011.