Aide à domicile : le financement (4)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
16 septembre 2011

Pour Annie de Vivie, d’Agevillage, la réforme de la tarification des services à domicile va devoir répondre à une réelle urgence financière, mais ne pas occulter les enjeux fondamentaux de l’offre de service. Beaucoup de questions, selon elle, demeurent en suspens : quel référentiel multidimensionnel utiliser pour évaluer la situation de la personne aidée et ses proches (AGGIR, Pathos, SMAF, RAI) ? Comment gérer la diversité de l’offre de service actuelle (niveaux de services, démarche qualité, taux d’encadrement, professionnalisation, tarifs, labellisation) ? Comment concilier les notions de filière et de réseau (CLIC, EHPAD, services de santé…) sur les territoires, au plus près des besoins ? Avec quelle convergence des outils de planification (plan régional de santé publique, programme interdépartemental d’accompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie, schémas gérontologiques départementaux) ? Avec quelle logique d’accès à l’aide ? A ce jour, écrit Annie de Vivie, « un bénéficiaire de l’APA se retrouve encore souvent avec un « plan d’aide » en partie financé et pléthore de services privés, associatifs, publics : vers lesquels se tourner » ?

www.agevillagepro.com, 27 septembre 2011.