Où en est le plan Alzheimer ? (1)
Droit des personnes malades
Pour Richard Marco, éditorialiste de CommEdition, qui publie un encart publi-rédactionnel de deux pages dans Les Echos du 21 septembre, le plan Alzheimer apparaît « trop ambitieux ». « Finalement », écrit-il, « c’est sans doute l’axe 1 du plan (améliorer la qualité de vie des malades et des aidants) qui s’est avéré le plus prolifique. Le fait que les usagers déplorent la lenteur des initiatives engagées est même plutôt le signe que les choses vont dans le bon sens. Le développement et la diversification des structures de répit, pour permettre aux proches de faire une parenthèse dans une vie devenue épuisante, est en cours : trois mille places d’accueil de jour créées entre 2008 et 2010, mais pour un objectif double».
Pour Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée de la Santé, « le plan Alzheimer parachève le maillage territorial des lieux de diagnostic et des maladies apparentées. Avec quatre cents consultations mémoire et vingt-sept centres mémoire de ressources et de recherche, l’offre diagnostique s’est structurée, au cours de ces dernières années, pour offrir une offre graduée des soins satisfaisante et faciliter un diagnostic plus précoce de la maladie ». La banque nationale Alzheimer, déployée dans la majorité des consultations mémoire, est une base de données où sont déjà référencés cent vingt-quatre mille patients, et qui permettra d’alimenter différents types de recherche. Prochainement, l’offre sera complétée par l’identification de consultations mémoire libérales, chez les neurologues, psychiatres et gériatres. Nora Berra rappelle également la création d’unités spécifiques à l’hôpital et dans les établissements d’hébergement, des MAIA (maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer) et des assistants de soins en gérontologie.
Les Echos, 21 septembre 2011. www.elysee.fr, 30 septembre 2011.