Qui ne risque rien n’a rien : quel risque accepter pour les personnes malades ? (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 décembre 2010

La recommandation résume d’abord les problématiques-clé du contexte de risque et de sa gestion ; une seconde partie propose une revue des preuves scientifiques dans le domaine du risque et de la démence ; une troisième partie propose un référentiel pour l’évaluation et la gestion des risques et des comportements à risque pour les personnes atteintes de démence. Pour les auteurs de la recommandation, il pourrait être plus utile de parler de « situations vulnérables » que de « personnes vulnérables » Les définitions du risque changent. Des termes tels que « prise de risque positive » (positive risk taking) et « capacité à prendre des risques » (risk enablement) aident à rendre compte des bénéfices potentiels autant que des désavantages (disadvantages) lors de l’évaluation du risque, afin de dissocier la notion de risque de celle de danger. Les professionnels, les aidants et les malades comprennent différemment la notion de risque. Comprendre ces représentations différentes est la première étape pour développer une stratégie efficace d’atténuation (mitigation) des risques. « Promouvoir l’indépendance est un moyen de minimiser les risques et de maximiser les opportunités pour les personnes atteintes de démence ».

Department of Health.Nothing Ventured, Nothing Gained: Risk Guidance for people with dementia. 10 novembre 2010. www.dh.gov.uk.