Plan Alzheimer : qu’en pensent les ergothérapeutes ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
25 mars 2011

L’Association nationale française des ergothérapeutes (ANFE) réagit vivement au bilan présenté à l’occasion du troisième anniversaire du plan Alzheimer. Elle estime que la création de cent-dix places de formation en 2010 n’a fait l’objet d’aucune aide logistique ou financière. Concernant l’articulation entre les métiers, l’ANFE, déclare : « la confusion entre psychomotricité et ergothérapie (occupational therapy) perdure à cause du manque de rigueur, de l’entêtement, voire de la mauvaise foi, du ministère. L’ANFE défend fermement le cœur de métier des ergothérapeutes et s’oppose au développement de protocoles d’intervention unique pour garantir une qualité des soins. A cause de l’inconséquence du ministère, le recrutement de ces professionnels s’en trouve compliqué sur le terrain (équipes spécialisées Alzheimer, unités cognitivo-comportementales, pôles d’activités et de soins adaptés, unités d’hébergement renforcées) et des tensions apparaissent entre les métiers, ce qui ne peut pas servir les malades et leurs familles. Nous attendons des référentiels à venir qu’ils permettent de lever ces incompréhensions et que l’étude des dispositifs ESA (équipes spécialisées Alzheimer) fasse preuve d’une rigueur scientifique exemplaire ». Concernant les assistants de soins en gérontologie, « les ergothérapeutes regrettent toujours le manque de clarté sur l’articulation à développer avec ces professionnels et sur la répartition des responsabilités engagées ».