Perte du soi

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
10 juin 2011

La perte du soi est le plus souvent considérée comme une conséquence de la démence, et cette perte perçue fait débat, notamment parce qu’il est difficile de saisir clairement le concept du soi, écrit Stephan Millett, directeur du centre d’éthique appliquée et de philosophie à l’Université Curtin de Perth (Australie). Il propose de ne pas s’appuyer sur ce concept, mais d’adopter plutôt une approche de « bio-phénoménologie » (étude descriptive des phénomènes tels qu’ils se manifestent dans le temps et l’espace), afin de mieux comprendre la « vie intérieure » (inner life) des personnes atteintes de démence, et nous aider à reconnaître que même au stade sévère, elles sont des sujets sémiotiques (capables de nous adresser des signes) d’une valeur unique.

Millett S. Self and embodiment: a bio-phenomenological approach to dementia. Dementia, 15 juin 2011.

http://dem.sagepub.com/content/early/2011/06/14/1471301211409374.abstract.