Le libre choix d’être aidant (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 septembre 2011

Pour France Alzheimer, « les besoins des aidants familiaux sont aujourd’hui loin d’être couverts, notamment sur le plan matériel », et « une prise en soin efficace passera par une meilleure reconnaissance des aidants familiaux. Leur accompagnement par les pouvoirs publics est encore largement insuffisant au regard de leur investissement auprès des personnes malades. Par ailleurs, l’impulsion donnée par le Plan Alzheimer au développement et à la diversification des structures et solutions de répit, qu’elles soient de jour ou temporaires ne permet pas aujourd’hui de combler le déficit de places disponibles. Ces structures sont pourtant des éléments essentiels pour les aidants. France Alzheimer milite pour la multiplication et la diversification de celles-ci ».

Or l’hébergement temporaire, et davantage encore l’accueil de jour ont un taux d’occupation faible (60% en moyenne), rappelle France Alzheimer.  Les freins ? Le reste à charge pour les familles (environ sept milliards d’euros), le manque et la cherté des places, l’absence de prise en charge du transport et un déficit d’information. Pour Judith Mollard, psychologue à l’Union des associations France Alzheimer, « il est impératif que ces structures aient un réel projet d’accompagnement pour les personnes aidées : l’aidant ne va accepter de passer le relais que s’il est assuré que les besoins de l’aidé seront pris en compte. La relation d’interdépendance est très forte et l’aidant peut ressentir un vide énorme en l’absence de l’aidé ».

AFP, La Gazette des communes, 4 octobre 2011. France Alzheimer, 5 octobre 2011.