Technologies : quelle place pour l’humain ? (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
30 novembre 2011

Le Professeur François Blanchard, chef de service de médecine interne et gérontologie clinique du CHRU de Reims, a interpellé la société et les pouvoirs publics pour que les machines ne soient pas utilisées à la seule fin d’optimiser les moyens humains, par exemple en ayant recours à la vidéo-surveillance pour éviter de renforcer le personnel de nuit en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Pour lui, la relation et l’interaction humaines restent irremplaçables.

 « Il n’est pas question que des machines remplacent les soignants. Mais il ne faut pas rejeter en bloc tous ces outils », estime le Professeur François Piette, gériatre, responsable du pôle Allongement de la vie à l’Hôpital Charles-Foix d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et président de la Société Française des Technologies pour l’Autonomie et Gérontechnologies (SFTAG). Une question importante concerne le recueil du consentement de la personne « équipées » avec ces technologies, souvent à l’initiative de leurs proches, qui proposent par exemple à la personne malade un bracelet de géolocalisation en le faisant passer pour une montre. Pour Catherine Ollivet, il existe un consensus pour juger indispensable le recueil du consentement de la personne et dire qu’on ne peut utiliser cette technologie que si elle n’a pas manifesté son opposition ». 

www.la-croix.com, 2 décembre 2011. Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Colloque national « La maladie d’Alzheimer et les nouvelles technologies : enjeux éthiques et questions de société ». Cité des Sciences et de l’industrie, Paris, 2-3 décembre 2011. www.espace-ethique-alzheimer.org. www.agevillagepro.com, 5 décembre 2012.