Nouveaux critères de diagnostic : réactions (1)
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Le psychogérontologue Jérôme Pélissier dénonce, sur le registre de la dérision, le nouveau cadre diagnostique de la maladie d’Alzheimer, selon lui réducteur, proposé récemment par une équipe d’experts internationaux. Il écrit : « la maladie d’Alzheimer énerve les Grands Neurologues Shadoks. Elle les énerve parce qu’ils ne la comprennent pas. Elle les condamne à la modestie et à l’humilité. Violent. Elle les énerve parce qu’ils y vivent l’échec, notamment de leur fantasme de réduction de l’esprit au cerveau, de leur rêve de pouvoir affirmer : « Montre moi ton IRM, je te dirai qui tu es » (…). Elle les énerve parce qu’ils ne peuvent affirmer qu’elle est (probablement) présente qu’en présence justement de symptômes… Autrement dit, quand peuvent aussi l’affirmer d’autres professionnels, psychologues et neuropsychologues notamment. C’est vexant. A quoi sert en effet d’être Grand Neurologue Shadok si on ne peut même pas lire l’avenir des patients dans leur cerveau. Un jour heureusement, un des Grands Neurologues Shadoks eut une révélation : puisqu’en effet tout shadok bien portant est un shadok malade qui s’ignore, il suffisait de peu de choses pour prouver que tout un tas de shadoks sans symptômes étaient des malades d’Alzheimer en puissance. Il suffisait de changer la définition de la maladie. D’en exclure les symptômes. De simplement prendre quelques marqueurs qu’on trouve un peu plus souvent dans les cerveaux des shadoks malades que dans ceux des shadoks sains, et de déclarer illico qu’est atteint de La Maladie tout shadok contenant un cerveau contenant lesdits marqueurs. L’affaire était jouée ».
www.jerpel.fr,http://mythe-alzheimer.over-blog.com/, 24 octobre 2010.