Médicaments : rapport bénéfice/risque (1)

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Date de rédaction :
01 janvier 2011

« Il ne doit plus suffire à un médicament de trouver un bénéfice supérieur au seul placebo », c’est-à-dire montrer qu’il fait mieux que rien, « il faut que le bénéfice pour le patient soit au moins équivalent aux produits de référence déjà sur le marché », a proposé Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’emploi et de la santé, après la présentation du rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur le Mediator. Mais la volonté des pouvoirs publics français de modifier les autorisations de mise sur le marché (AMM) bute sur le fait que ces décisions sont désormais prises au niveau européen, selon Les Echos. Pour Jacques de Tournemire, associé du cabinet Nextep et ancien conseiller technique de Jean-François Mattei au ministère de la Santé, « il vaut mieux passer par le crible du remboursement. Lorsqu’un médicament cesse d’être remboursé, sa consommation tend vers zéro ». Pour La Croix, cette mesure serait forte : à l’avenir, les médicaments dont le service médical rendu (SMR) aura été jugé « insuffisant » par les experts seraient automatiquement déremboursés.

Les Echos, La Croix, 18 janvier 2011