Démence et déficits sensoriels : perte de l’odorat

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Date de rédaction :
25 mars 2011

Trois ans après le diagnostic d’un déficit cognitif léger, le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer est estimé entre 18% et 30%. Un déficit olfactif seul ne constitue pas un facteur prédictif précis de déclin cognitif, montre une étude de l’Institut de psychiatrie et neurologie de l’Université de Varsovie (Pologne), menée auprès de quarante-neuf personnes atteintes de déficit cognitif léger : la sensibilité est de 57% et la spécificité de 44%, alors que les tests neuropsychologiques ont une sensibilité de 88% et une spécificité de 89%. Toutefois, le cumul d’un déficit olfactif et d’un faible score aux tests cognitifs apparaît comme un facteur prédictif plus fiable du risque de démence, avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 84%.

Lojkowska W et al. Follow-up Study of Olfactory Deficits, Cognitive Function, and Volume Loss of Medial Temporal Lobe Structures in Patients with Mild Cognitive Impairment. Curr Alzheimer Res, 18 mai 2011. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21592056.