Pollution atmosphérique et démence : quel lien ?
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Une étude chez la souris, menée par Todd Morgan, doctorant à l’Université de Californie du Sud, montre que les nanoparticules de pollution émises par la circulation automobile en zone urbaine (particules de taille inférieure à 200 nanomètres, non retenues par les filtres des véhicules) altèrent les neurones de l’hippocampe, impliqués dans l’apprentissage et la mémoire, et de la névroglie du cortex cérébral, impliquée dans l’inflammation et la neurodégénérescence prématurées, et pourraient exacerber l’ischémie cérébrale (diminution de l’apport sanguin au cerveau).
Alzheimer Europe Newsletter, avril 2011. www.medicalnewstoday.com, 8 avril 2011. Morgan TE et al. Glutamatergic Neurons in Rodent Models Respond to Nanoscale Particulate Urban Air Pollutants. In vivo and in vitro. Environ Health Perspect, 7 avril 2011.http://ehp03.niehs.nih.gov/article/fetchArticle.action?articleURI=info%3Adoi%2F10.1289%2Fehp.1002973.