Recherche conjointe

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Date de rédaction :
20 août 2011

Le consortium européen EADC (European Alzheimer’s Disease Consortium) est né d’une initiative franco-suédoise inspirée d’une démarche américaine. « L’ambition était de créer un réseau et un centre d’excellence pour les diagnostics précoces et pour une prise en charge efficace de la maladie d’Alzheimer en Europe », explique Bengt Winblad, professeur de gériatrie à l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède). Le consortium, créé en 2001, compte aujourd’hui cinquante-sept centres d’excellence et est représenté dans dix-neuf Etats-membres. Il a établi une collaboration avec les Etats-Unis. L’objectif d’EADC est de faciliter la recherche concernant la standardisation des critères entrant dans le diagnostic, une harmonisation de la collecte et de l’analyse des données, l’organisation d’essais cliniques, l’identification de nouveaux critères de recherche.

Pour éviter la fragmentation et la duplication de la recherche, Philippe Amouyel, directeur général de la Fondation Plan Alzheimer, rappelle le nouveau concept de travail lancé entre les Etats-membres européens : la programmation conjointe. Ce n’est pas une initiative menée par la Commission européenne, mais par les pays eux-mêmes directement. Les maladies neurodégénératives, et en particulier la maladie d’Alzheimer, font l’objet d’une collaboration pilote (JNPD-Joint Programming Initiative on Neurodegenerative Diseases). Il s’agit d’une initiative de recherche qui entend mobiliser les meilleurs chercheurs dans trois domaines : la recherche scientifique, la recherche clinique et la recherche en sciences humaines et sociales (éthique, prise en charge sociale…).

Ambassade de Suède, Astra Zeneca. Alzheimer et dépendance : France-Suède, regards croisés. 14 avril 2011. Compte-rendu du 29 juillet 2011.

www.neurodegenerationresearch.eu, www.fondation-alzheimer.org, août 2011.