Un sujet moins tabou qu’il y a dix ans

Société inclusive

Date de rédaction :
18 janvier 2012

A Granby (Est du Québec), Camille Girardot, administratrice de la Société Alzheimer locale, organise des conférences pour permettre aux gens de découvrir ce qu’est la maladie. Elle a hâte de voir le jour « où les gens vont être plus positifs face à la maladie d’Alzheimer, qu’ils vont être capables d’en parler, de rencontrer leurs amis ». Elle note une certaine évolution depuis dix ans : « les gens sont plus ouverts, le sujet est moins tabou ». À la Société, elle côtoie beaucoup de personnes malades. « Il faut les écouter. Elles ont des choses à dire, mais parfois elles n’osent pas les dire devant tout le monde. Elles sont mal à l’aise face aux difficultés qu’elles éprouvent, elles sont gênées, elles ont honte de ça. Il y en a qui sont inquiètes : est-ce que je vais être capable de rester à la maison ? Qu’est-ce qu’il faut faire ? On leur explique, on les écoute, elles peuvent revenir n’importe quand», dit-elle. La Société Alzheimer leur offre des activités : « on les amène aux pommes, jouer aux quilles, au zoo. On les sort, elles ont besoin de ça », Deux bénévoles, un au violon, l’autre au piano, viennent divertir les participants.

www.cyberpresse.ca, 24 janvier 2012.