Les préjugés font mal
Société inclusive
« Si l’une de vos bonnes amies vous annonçait qu’elle a la maladie d’Alzheimer, quelle serait votre réaction ? Songeriez-vous à couper les ponts avec elle, de peur d’avoir honte de ce qu’elle pourrait dire ou faire ? » écrit Québec Hebdo, pour qui « les stéréotypes et la désinformation empêchent les personnes atteintes de chercher l’aide nécessaire et leur entourage de prendre la maladie au sérieux ». « Alzheimer : les préjugés font mal » titre l’hebdomadaire québécois L’Action, dans un article de Geneviève Blais dans le cadre du mois de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer. Reprenant les arguments de campagne proposés par Alzheimer’s Disease International, Mary Schulz, directrice de l’éducation à la Société Alzheimer canadienne, lance un appel au dialogue et à l’ouverture : « la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées bousculent nos valeurs à titre de société et nos définitions de l’être humain. Il faut cesser de se défiler. Nous devons repenser nos façons d’agir. Pour être en mesure de vaincre nos propres peurs et d’apporter notre soutien aux personnes atteintes et aux familles, il faut avant tout comprendre ces maladies et en parler plus ouvertement». Pour défaire les mythes, les citoyens sont invités à se renseigner sur les troubles de la mémoire, à compléter le jeu-questionnaire disponible sur le site de l’association (www.alzheimer.ca/fr?c=1, site francophone) et à garder contact avec les personnes malades. La Société Alzheimer demande également aux gens de cesser de faire des blagues sur la maladie. L’organisme estime que cela contribue à sa banalisation. « Même si les plaisanteries sur la maladie d’Alzheimer sont très répandues, elles ne sont pas plus acceptables que les plaisanteries racistes».
www.laction.com, 4 janvier 2013.