La maladie d’Alzheimer dans le cinéma indien (1)
Société inclusive
« Lorsque la méconnaissance d’une maladie est abyssale, toute illustration par le cinéma, le livre ou quelque support que ce soit, peut être vue par le grand public comme une source d’information faisant autorité », écrit Swapna Kishore, aidante de Bangalore (Karnakata, Inde), qui publie une analyse de six films indiens dans lesquels le personnage principal est atteint de la maladie d’Alzheimer. Swapna Kishore recommande trois films valant la peine d’être vus en ce qui concerne l’accompagnement de la démence. Dans le film Maine Gandhi Ko Nahin Mara (« Je n’ai pas tué Gandhi », 2005),du réalisateur Jahnu Barua, tourné en langue hindi (260 millions de locuteurs), un professeur récemment retraité (Anupam Kher) est atteint de démence. Ses capacités cognitives déclinent et il croit qu’il a tué le Mahatma Gandhi. Une nuit, ses enfants découvrent sa chambre en feu. Sa fille (Urmila Matondkar) l’emmène chez le médecin qui dit qu’il n’y a rien à faire. Anupam Kher a reçu le prix spécial du jury aux National Film Awards et Urmila Matondkar le prix de la meilleure actrice au Bollywood Movie Award.
Swapna Kishore. Indian movies depicting dementia : some comments. 14 mai 2013. http://en.wikipedia.org/wiki/Maine_Gandhi_Ko_Nahin_Mara), http://swapnawrites.wordpress.com/2013/05/14/indian-movies-depicting-dementia-some-comments/ (texte intégral).