Heavy Girls, d'Axel Ranisch
Société inclusive
« Sven, employé de banque, laisse tous les matins sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, aux bons soins de Daniel, qui vient la garder à domicile. Un temps, cet arrangement paraît idyllique. Daniel est attentif, et la forme que prend la maladie de la vieille dame est tout à fait charmante. Daniel, marié, père d’un garçon, s’aperçoit que son employeur est tombé amoureux de lui et cède à ses avances, après avoir été mis à la porte de chez lui par sa compagne ». Thomas Sotinel, du Monde, écrit : « dans des décors d’une banalité qui aurait à nouveau fait pleurer Edith Piaf, l’histoire de Daniel et Sven n’emprunte pourtant pas les chemins que l’on pourrait attendre, et il semble bien que Heavy Girls (traduction anglaise du titre allemand, dicke Mädchen, “de grosses filles”) aspire à un anticonformisme plus radical que la simple défense du droit à aimer pour tous. Le film a suffisamment plu dans de nombreux festivals pour y remporter plusieurs prix du public. Il faut croire qu’il se trouve de nombreux spectateurs capables de surmonter la laideur apparente pour se laisser emporter par l’élan vital indéniable qui parcourt Heavy Girls », un film du réalisateur allemand Axel Ranisch.