Initiatives Alzheimer : politiques européennes
Échos d'ailleurs
Florence Lustman, chargée du suivi du plan Alzheimer, retient des premières années du plan Alzheimer 2008-2012 « humilité » et « optimisme », se rappelant qu’à la conférence d’Alzheimer Europe à Oslo en 2008, il n’y avait « pratiquement aucune implication européenne ou internationale ». C’est la présidence française de l’Union européenne qui a réellement engagé l’action, rappelle Antoni Montserrat Moliner, responsable de la politique à la direction de la santé publique de la Commission européenne. Aujourd’hui, vingt-et-un pays collaborent dans le cadre de la programmation conjointe de recherche sur les maladies neurodégénératives, et dix-neuf Etats-membres dans le cadre du projet ALCOVE (mieux connaître la démence et ses conséquences, promouvoir l’échange d’information pour préserver la santé, la qualité de vie, l’autonomie et la dignité des personnes atteintes de démence et leurs aidants en Europe). Le projet PharmaCog (prédiction des propriétés cognitives de nouveaux médicaments-candidats pour les maladies neuro-dégénératives au début du développement clinique ; trente-deux acteurs industriels et universitaires de sept pays) a été lancé, et deux cent mille Européens participeront à un examen de santé européen.
Dementia in Europe, février 2012.