Plan Alzheimer 2008-2012 : reconnaissance internationale

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
16 février 2012

Le Conseil d’administration d’Alzheimer’s Disease International (ADI), qui fédère les associations Alzheimer du monde entier, a décerné un prix au président de la République pour le plan Alzheimer 2008-2012. Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, a lu le discours de Nicolas Sarkozy à la 27ème conférence ADI, tenue cette année à Londres.« Pour un responsable politique, plus souvent soumis à la critique qu’à la louange, recevoir un tel prix est un signe précieux ». le chef de l’Etat rappelle que le plan Alzheimer français fait « une très grande place à l’accompagnement des personnes malades en diversifiant et densifiant les lieux d’accueil et d’hébergement. Il s’agit de permettre à ces malades que nous ne savons pas guérir de trouver des lieux de vie adaptés à leurs besoins et l’aide qui leur est nécessaire pour vivre dans la dignité, en citoyens à part entière. Ce plan pense également aux familles. Il cherche à faciliter leur présence aimante auprès de leurs proches, en leur proposant des solutions de répit, en les faisant bénéficier de formations adaptées et en simplifiant radicalement toutes leurs formalités administratives avec la création de Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) ». Nicolas Sarkozy rappelle également les efforts de recherche (cent soixante-cinq millions d’euros depuis 2008), et l’initiative européenne conjointe de recherche sur les maladies neurodégénératives. Il estime que le regard sur la maladie a changé.  « Avant ce plan, Alzheimer était une maladie dont on ne parlait pas assez. Ce silence produisait des conséquences particulièrement néfastes. Quand le diagnostic tombait, les malades et leurs familles étaient comme assommés par un désastre, plongés dans un profond désarroi, terrassés par un destin qui leur échappait » : « c’est tout cela que doit contribuer à changer le plan Alzheimer, au bénéfice des personnes malades et de leurs proches, au service de notre conception humaniste de la vie. C’est celle-ci que vous avez tenu à honorer, en me remettant ce prix ».