Recherche sur la maladie d’Alzheimer : coopération européenne

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
16 avril 2012

Lancé en avril 2011, le programme de coopération européenne sur la maladie d’Alzheimer ALCOVE (Alzheimer cooperative valuation in dementia), a atteint 40% de ses objectifs, selon Armelle Leperre-Desplanques, coordinatrice du programme à la Haute autorité de santé française (HAS). Réunissant trente organisations gouvernementales ou scientifiques de dix-neuf pays, le programme a été proposé lors de la présidence française de l’Union européenne, au lancement du plan Alzheimer 2008-2012. Chaque Etat partenaire a choisi une ou plusieurs structures pour le représenter : un ministère, une autorité nationale ou une université. Les travaux de la première année ont permis une synthèse documentaire, une cartographie des initiatives existantes en Europe et la constitution de réseaux de professionnels. Ces réflexions doivent permettre de dégager « les meilleurs options qui peuvent être proposées pour des pays qui n’ont pas encore mis en place de stratégie dans ce domaine, ou encore offrir la possibilité à ceux qui sont déjà bien avancés d’évaluer leurs actions et de les améliorer », explique Armelle Leperre-Desplanques. Un groupe de travail coordonné par l’Italie évalue la prévalence en tenant compte de l’évolution des critères de diagnostic. Un deuxième groupe, coordonné par le Royaume-Uni, s’intéresse au diagnostic précoce. Un troisième groupe, piloté par la Finlande étudie les soins et structures pour les personnes malades ayant des troubles du comportement. Un quatrième groupe, piloté par la Belgique, s’attache aux questions éthiques, notamment l’évaluation des compétences et les directives anticipées. Le sujet du recours aux neuroleptiques est partagé entre plusieurs Etats. Le suivi du programme ALCOVE est assuré par la Slovaquie et la communication par l’Espagne. Le financement est assuré par la Commission européenne et les Etats partenaires. Les recommandations sont attendues en 2013.