Un quatrième plan Alzheimer, élargi aux maladies neurodégénératives : réactions (2)

L’ouverture du plan Alzheimer à d’autres maladies divise, titre Pierre Bienvault, de La Croix. Pour Marie-Odile Desana, tout l’enjeu, désormais, concerne les moyens attribués à ce plan, qui devrait être annoncé en 2013 : « c’est très bien de vouloir aider d’autres maladies, mais cela ne peut se faire qu’à la condition d’augmenter l’enveloppe budgétaire qui, dans le plan actuel, était déjà un peu étrique. Sinon, on va aller vers une dilution des moyens », s’inquiète-t-elle. Fabien Albouy, de France Parkinson, constate : « cela fait quatre ans que nous nous battons pour obtenir une action d’envergure pour les cent cinquante mille personnes touchées par la maladie de Parkinson. Et pour l’instant, nous n’avons obtenu, en mars, qu’une plan très modeste et sans avancée concrète ». Le Professeur Philippe Amouyel, directeur général de la Fondation Plan Alzheimer, défend l’élargissement du plan : « il y a une vraie cohérence à utiliser la maladie d’Alzheimer comme un modèle pour améliorer la prise en charge des autres affections ou faire progresser la recherche. Au niveau européen, c’est déjà cette stratégie qui est privilégiée puisque nous faisons travailler ensemble les chercheurs sur toutes les maladies neuro-dégénératives ».

La Croix, 25 septembre 2012.